Valentine Goby
Chaque roman de cette écrivaine française empoigne son personnage et nous fait sentir intensément son expérience du monde. Elle y dépeint avec singularité les corps dans leur résistance aux obstacles de tout genre et fait jaillir la lumière des plus sombres épreuves. Valentine Goby a publié 14 romans, parmi lesquels l’émouvant Kinderzimmer (Actes Sud), aujourd’hui traduit en plusieurs langues et récompensé par 14 prix littéraires, dont le Prix des Libraires. Prolifique, elle a également signé plus de 20 ouvrages pour la jeunesse depuis 2007.
Qui suis-je ?
Diplômée de Sciences-Po, j’ai successivement travaillé dans l’humanitaire en Asie, dans un service de ressources humaines en France, et ai enseigné avec passion les Lettres et le théâtre dix ans en collège après la publication de mon premier roman en 2002 chez Gallimard.
J’ai rapidement écrit à la fois pour les adultes (14 romans, deux récits) et pour la jeunesse (25 romans et albums environ).
Je vis totalement de l’écriture depuis 12 ans, et j’ai toujours eu à cœur de mettre en œuvre des projets en direction des publics de toutes sortes à travers des résidences d’écriture, de la programmation en festival, l’animation d’ateliers d’écriture, des rencontres, la présentation des concerts littéraires, de lectures publiques, à travers lesquels j’ai souhaité notamment toucher les lecteurs les plus fragiles et les publics empêchés (personnes en situation de handicap, hôpitaux de jours, élèves de ZEP, UPE2A, classes SEGPA et enseignement professionnel, détention, EHPAD…).
Mon travail est essentiellement axé autour du corps, et a successivement abordé les problématiques du corps féminin, de la filiation et de l’enfantement, en sollicitant abondamment l’histoire et en explorant les enjeux des différences socio-culturelles (large travail autour de l‘immigration, notamment pour la jeunesse, mais aussi du handicap). Le corps comme sonde pour être au monde et le traverser, la question identitaire et la place fondamentale des sens dans l’appréhension du réel, de soi et de l’autre m’ont peu à peu conduite à embrasser des problématiques liées au vivant, qui apparait par exemple dans Baumes, Banquises, Un Paquebot dans les arbres, Murène, et singulièrement L’île haute, mon dernier roman publié chez Actes Sud, où la montagne et le personnage principal, étrangers l’un à l’autre, finissent par se confondre.
Je poursuis cette exploration sensorielle du monde dans mon projet de roman à venir.
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